La naturopathie se définit comme un ensemble « de méthodes thérapeutiques qui encouragent le processus d’auto-guérison du corps », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui résume plus loin comme ceci : « La naturopathie peut être décrite comme la pratique générale des thérapies de santé naturelle ». Vaste programme.
Comment, dès lors, différencier un naturopathe d’un nutritionniste ?
D’un aromathérapeuthe (qui utilise des huiles essentielles) ?
D‘un phytothérapeute (des plantes) ou d’un masseur ayurvédique ?
Tous utilisent un ensemble de techniques dites « naturelles », visant à aider notre organisme à favoriser par lui-même un état de « santé optimale », pour reprendre une autre expression de l’OMS.
Au final, les naturopathes se revendiquent comme étant un peu tout cela à la fois. Leur cursus, qui s’étale sur 1.000 à plus de 4.000 heures selon leur degré de sérieux, les forme à des techniques de base en gymnastique douce, en nutrition, en massages ou en respiration, et les initient à des connaissances en hydrologie (utilisation de l’eau chaude, froide, tiède, alternée, des douches, des bains, de la thalassothérapie ou du thermalisme, du bain d’argile etc.) ou en médecine par les plantes.
La naturopathie n’est pas une médecine alternative, n’est pas une médecine parallèle ou encore une pseudo-médecine visant à soigner un patient de façon naturelle de ses pathologies ! Elle n’est donc pas non plus une thérapie naturelle visant à guérir les malades et n’a pas non plus pour but de soigner le corps humain par les plantes.
Vous l’avez compris, elle ne s’adresse pas à un patient pour le soulager de ses maux comme le ferait l’allopathie. Encore une fois elle ne vise pas à guérir les problèmes d’ulcère à l’estomac, la fatigue, maux de têtes, migraines, l’anxiété, irritabilité, ou de traiter des manifestions inflammatoires, un déséquilibre hormonal ou menstruel, pas plus que l’hyperactivité, les otites ou les rhumes à répétitions de façon naturelle.